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la plume de Thomas Mann

 

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San Michele  - Francisco Guardi

C'était Venise, l'insinuante courtisane, la cité qui tient de la légende et du traquenard, dont l'atmosphère croupissante a vu jadis une luxuriante efflorescence des arts et qui inspira les accents berceurs d'une musique aux lascives incantations. Il semblait à l'aventureux promeneur que ses yeux buvaient à la source voluptueuse d'autrefois et que son oreille recevait la flatterie de ces anciennes mélodies.

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Thomas Mann - Mort à Venise - La Bibliothèque des arts 

 

Commentaires

  • Magnifique extrait! Je me souviens d'un roman dense, superbe, que je relirai sûrement un jour. Puis j’irai à Venise que je ne connais pas.
    Légende et traquenard....

  • Venise vaut la peine au moins une fois à condition de bien choisir son moment

  • oui un grand film

  • oui pour Venise car il n'y a pas que Mann qui aime la ville

  • pour moi aussi

  • Ah oui, beau souvenir du livre comme du film ! Une ambiance pas toujours facile à retrouver aujourd'hui, au milieu de la cohue...

  • la ville est devenue difficile en effet

  • un livre que l'on n'oublie jamais

  • Venise et son enfer de l'été, Venise et son envoûtement hivernal !

    La cité chère à Thomas Mann a été submergée par "Taïwan" comme le
    regrettent les vieux vénitiens mais il reste un espace de beauté
    entre octobre et avril, hormis le discutable carnaval :
    Les quais dans la lumière de Musset, les canaux silencieux,
    les promeneurs emmitouflés et les bruits caractéristiques
    d'une ville sur l'eau !

    Merci, Dominique, pour cette bouffée vénitienne et le souvenir
    des Zattere, l'image première que m'inspire toujours la Sérénissime !

  • il faut en effet bien choisir son moment mais je crois que l'on peut encore tomber sous le charme

  • A relire sans aucun doute ( et à apprécier certainement différemment maintenant que j'ai pu découvrir un peu Venise )

  • se balader là fait toute la différence

  • Bonjour Dominique, tu donnes envie de relire ce texte que j'avais lu après avoir vu le film. Bonne journée.

  • oui le va et vient entre livre et film

  • la lecture vaut la peine

  • non c'est pour illustrer Venise

  • Voilà un auteur qui me fait peur, et auquel je n'ai jamais osé m'attaquer... il faudra que je m'y mette, un jour. Un titre à me conseiller ?

  • il ne faut pas commencer par la Montagne magique c'est certain mais celui là est tout à fait accessible

  • Grand livre, grand film. Mais je crois que Venise n'est plus guère "visitable". En tout cas j'y ai renounce.

  • C'est certainement devenu difficile

  • Toujours pas lu ce classique alors que j'en ai acheté un en lisant tes critiques sur le blog...

  • ah j'espère qu'il te plaira

  • le film est un classique, j'écoute aussi la bande sonore. pour le livre il faudra que j'y retourne, c'est une lecture très ancienne

  • pour moi aussi

  • J'ai vu le film à deux reprises, MAGNIFIQUES moments, mais j'avoue ne jamais avoir lu le livre, une lacune à combler rapidement ! Merci Dominique. brigitte

  • un auteur intéressant pas toujours facile d'accès selon les romans

  • Bonjour,
    Quand je pense à Thomas Mann, j'ai des réminiscences de Mort à Venise bien sûr, je vois de la puissance qui a fait monter d'un cran la littérature, je vois le critique aussi qui ne regarde pas que son nombril. Il a écrit de fort jolies choses comme Goethe et Tolstoï :"..Les biographies de Goethe et de Tolstoï montrent toutes deux identiquement que les deux grands écrivains ont passé de longues années à étouffer leur vrai talent, celui de la création artistique - pour laquelle ils "étaient faits" comme dit la comtesse Sophie - au profit d'une action sociale directe, par conséquent pour des raisons de haute morale. Tolstoï brimait en lui l'artiste en faveur de son activité de juge de paix et d'instituteur libre. Goethe, lui, régissait le duché de Saxe-Weimar et consacrait les dix meilleures années de sa vie à s'occuper d'impôts, de recrutement, de ponts et chaussées, d'hospices, de mines, de carrières, de finances et de bien d'autres choses encore .."

    Je vois une différence qui fait de ces grands de la littérature qu'ils sont grands : la justesse du propos.

  • la justesse effectivement et aussi le fait comme dit Italo Calvino que dans les oeuvres des grands écrivains on trouve toujours du nouveau lors d'une relecture

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