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L'Acropole

L’impression que me fit Athènes est de beaucoup la plus forte que j’aie jamais ressentie. Il y a un lieu où la perfection existe (..)
Je savais bien avant mon voyage que la Grèce avait créé la science, l’art, la philosophie, la civilisation ; mais l’échelle me manquait. Quand je vis l’Acropole, j’eus la révélation du divin. (Ernest Renan)

 

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L'Acropole


Elle était à ma droite, assise sur des collines légèrement élevées, et les ombres des montagnes, qui se prolongeaient jusqu’à elle, la détachaient vivement de tout le reste. C’était le Parthénon ; la ville entière restait cachée dans les replis du terrain et derrière les rochers de la citadelle. Il est difficile de peindre ce que je ressentais alors. Les regards attachés pendant de longues soirées sur ces pierres, dont je ne pouvais distinguer la forme, je ne sais quel charme prodigieux, et qui ne ressemblait à nul autre, m’attirait de ce côté. (Edgar Quinet)

 

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Le Parthénon

C’était donc à cette tribune que Périclès, Alcibiade et Démosthène firent entendre leur voix.

J’ai vu du haut de l’Acropolis le soleil se lever entre les deux cimes du mont Hymette : les corneilles qui nichent autour de la citadelle, mais qui ne franchissent jamais son sommet, planaient au-dessus de nous : leurs ailes noires et lustrées étaient glacées de rose par les premiers reflets du jour; des colonnes de fumée bleue et légère montaient dans l’ombre, le long des flancs de l’Hymette.
Athènes, l’Acropolis et les débris du Parthénon se coloraient des plus belles teintes de la fleur du pêcher (...) au loin, la mer et le Pirée étaient tout blancs de lumière ; et la citadelle de Corinthe, renvoyant l’éclat du jour nouveau, brillait sur l’horizon du couchant, comme un rocher de pourpre et de feu. (Chateaubriand)


Le livre
Vu sur l’Acropole - M Chateaubriand, Edgar Quinet, Ernest Renan - Editions La Bibliothèque

Commentaires

  • Merci , Dominique de me faire relire ainsi ce passage de Chateaubriand. Quelle merveille si on pouvait encore voir au loin, la mer, le Pirée et la citadelle de Corinthe de ce lieu sublime... au lever du soleil en plus!
    Pour ma part, j''y suis allée, à 17 ans, sac au dos, à 14 heures, en août, un jour de canicule. C'était de la folie!

  • @ Mango : si tu veux plonger dans tes souvenirs il faut lire (mais c'est peut être déjà fait ) l'été Grec de Jacques Lacarrière Nostalgie quand tu nous tiens ..........

  • Oui, oui, je le note! La nostalgie n'a pas de prix! Les souvenirs non plus! Bon dimanche Dominique!

  • Je n'y suis pas allée, mais je lirai volontiers l'été grec de Jacques Lacarrière. J'aimais beaucoup cet écrivain.

  • @ Aifelle : l'été grec est un grand classique de la littérature de voyage, très jeune et à pieds Lacarrière a arpenté les chemins de Grèce, les paysages, les théâtres antiques, les monastères orthodoxes la Grèce d'avant les colonels, d'avant les incendies, d'avant la pollution un livre magique

  • @ Fifi, même si l'on ne partage pas les convictions religieuses de lamartine on est tout à fait touché par son émotion profonde à la visite des terres bibliques

  • Oui, oui, je le note! La nostalgie n'a pas de prix! Les souvenirs non plus! Bon dimanche Dominique!
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    https://donghothanhtung.com/

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