Je fabrique mes cosmétiques - Sylvie Hampikian

La beauté à la maison

 

 

De véritables trésors de beauté se nichent dans nos cuisines,vous le savez, je le sais mais…..

Voici venu le temps du changement, changer pour des produits plus sains, plus simples, moins chers et à faire soi-même, vous n’êtes pas tentées ?

Un minimum de matériel au départ, quelques produits indispensables, une ou deux règles de sécurité , un livre avec 36 recettes et hop c’est parti pour créer vos produits

 

Vous possédez la plupart des objets indispensables : balance précise, mini fouet (réservé à cela) mixeur et quelques flacons que vous aurez conservés par avance.

Les produits de base à acheter : une base lavante qui peut s’acheter au litre et qui vous servira aussi bien pour la douche, le shampoing ou le savon pour les mains de la cuisine. 

Pour les huiles celle de la cuisine vont parfaitement convenir, et puis vous avez sans doute dans votre réfrigérateur un yaourt, et dans votre placard un peu de miel.

 

 

Quelques huiles essentielles pour parfumer : par exemple mon savon pour les mains est fait avec outre la base, quelques gouttes de HE de thym et de romarin : très agréable.

 

Quelques précautions : ébouillanter les contenants, bien se laver les mains et ajouter quelques gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse  qui augmente la durée de conservation et préparer de petites quantités à la fois.

Commencez par les plus simples des préparations pour tester et ensuite élargissez la gamme. 

 

 

Vous pouvez en faire l’objet de cadeaux en trouvant un conditionnement sympa

 

Pour trouver les produits mon site préféré est  Aroma-Zone mais attention de ne pas vous laissez trop tenter car alors le côté  économique  tombe à l’eau 

 

Le livre :  Je fabrique mes cosmétiques - Sylvie Hampikian -Editions Terre vivante

Bribes d'un jardin

mont Thabor 

« Au premier plan, deux champs bordés de cyprès à la silhouette élancée, que surplombaient deux rangées de collines boisées, émaillées de tout un camaïeu de vert. Une vraie palette impressionniste : le vert pâle du chêne du mont Thabor, le vert foncé du chêne palestinien, le vert éclatant du caroubier et du pistachier – la nuance légèrement fanée du térébinthe de Palestine et celle plus vibrante de l’arbre à mastic. Plus loin, noyés dans la brume estivale de la vallée, les contours familiers d’une chaîne bleutée barraient l’horizon de bout en bout : le Carmel. »

Térébinthe de Palestine 

« J’ai planté quelques oliviers, grenadiers, figuiers et agrumes, et j’ai conservé un vieux poirier trouvé à mon arrivée. Il donne de petits fruits sans saveur, mais j’adore sa floraison printanière.
Les premiers arbres fruitiers nommés furent l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance dans le jardin d’Éden. J’aimerais bien posséder ces deux essences dans mon jardin et déguster leurs fruits, si seulement je savais de quoi il s’agit et où me procurer de jeunes pieds »

Lucas Cranach

« À la fin du mois de janvier, par une tiède journée ensoleillée, un bourdonnement sourd et profond, pareil à un duo de contrebasse et de violoncelle, s’élève de l’arbre et remplit l’air.
La première fois que j’entendis cette sublime chorale, je ne compris pas de quoi il retournait. En approchant du chêne, je levai la tête et découvris que les sons provenaient des branches. Des myriades d’abeilles s’activaient sur les fleurs en vrombissant sans répit. Je m’avançai sous la frondaison, tout près du tronc, les yeux clos, pour m’immerger dans leur chant. »

 

Le livre : Mon jardin sauvage - Meir Shalev - Traduit par Sylvie Cohen - Editions Gallimard 

Bribes de Proust avant Proust

« L’université, à l’époque, n’était pas du tout persuadée de l’importance de Marcel Proust. Presque aucun travail ne lui avait été consacré, on ne disposait pratiquement d’aucune étude, les chercheurs ne s’étaient pas occupés de lui et, pour tenter de retracer la création de la Recherche du temps perdu, on en était réduit à quelques indications données par les amis de Proust, souvent erronées d’ailleurs, ou à quelques confidences que l’on trouvait dans sa correspondance »

« En fait l’intérêt des Plaisirs et les jours vient au contraire curieusement de ce que ce petit livre fini, soigné, parfait, ne peut plus être lu aujourd’hui que comme un brouillon, une ébauche. Le lecteur qui le découvre a d’abord le plus grand mal à admettre que le puissant romancier de la Recherche ait été l’auteur de ces pages délicates, brèves et précieuses. »

La Recherche

« Dès cette époque nous voyons se dérouler le phénomène de création, tel que Proust le répètera quinze à vingt ans plus tard. L’auteur ne tire pas son livre du néant. Le livre préexiste et l’auteur a alors pour tâche de le trouver, presque de le retrouver. Le livre surgit à l’occasion d’un prétexte, et dès lors il augmente à mesure, s’enrichit de tout le passé et s’élargit pour contenir tout l’avenir »

 

Le livre : Proust avant Proust Essai sur Les plaisirs et les jours - Bernard de Fallois - Editions Les Belles Lettres

Bribes de poèmes

Chaucer 

Il passa au-dessus des clochers, traversa des rivières, des jardins maraîchers, les cuisines d’autrui sur plus de 7000 miles pour chasser la pluie hors ses yeux 

 

Jean Jacques Rousseau

Je suis tombé aujourd’hui en marchant   je me parlais à moi-même   une chose que j’ai dite a brisé l’air  et à continuée à la briser    en morceaux de plus en plus petits 

 

Dickens 

Il voyait la marche dans le noir  ambiant par les rues mal éclairées   presque incandescent au coin de l’oeil  l’espace de la nuit  s’affine avec le temps  un quartier de nuit disait Dickens est gris anthracite et drapé 

 

George Sand

L’insecte comme perle, l’insecte comme carillon, l’insecte comme améthyste plaqué de mica 
Voilà ce que c’est que de se promener avec entomologiste. Un vol de criquets.

 

Robert Walser

Pour Walser se promener commençait d’habitude par mettre un chapeau.
Pour Walser se promener c’était déplier un oiseau origami comme une porte déplie le monde.

 

A propos du livre 
Ce qui réunit ces auteurs et poètes c’est avant toute chose la philosophie intime qui les occupe, l’état d’esprit qui anime chacun et qui lie étroitement les deux activités : marche et écriture. Écrire et marcher. Marcher et écrire.   

Angèle Paoli  dans la revue de Poésie critique de mai 2022 

Le livre : Poèmes à pied Cole Swensen Traduit par Maïtreyi et Nicolas Pesquès  Editions José Corti

Bribes pour allergiques aux maths

« Le fameux « Oh, moi, j’étais nul en maths ! » est sans doute la phrase que les matheux entendent le plus souvent quand on en vient à discuter de leur domaine de prédilection »

« En fait, si je devais concevoir un mécanisme pour détruire délibérément la curiosité naturelle de l’enfant et son attrait pour la réflexion, je ne pourrais pas mieux m’y prendre. Je n’aurais tout simplement pas assez d’imagination pour inventer des règles aussi insensées et aussi dégradantes que celles qu’on retrouve aujourd’hui dans l’enseignement des mathématiques. »

« Et les maths, c’est ça : se poser des questions, jouer et s’amuser avec son imagination. »

« Tel est l’art de la mathématique : créer des petits poèmes de pensée, des sonnets de raisonnement pur. »

« Au lieu d’une argumentation fine et amusante, rédigée par une vraie personne et dans une langue naturelle, nous échouons avec une démonstration morose, sans âme et bureaucratique. »

« Les enfants le comprennent. Ils savent que jouer et apprendre, c’est la même chose. Quel dommage que les adultes l’aient oublié. Ils voient en l’apprentissage une corvée, si bien que cela le devient. Leur problème, c’est l’intentionnalité. »

 

Le livre : Libérez les mathématiques - Paul Lokhart -traduit par Frédéric Bourgeois et Bertrand Delvaux -  Editions Champs Flammarion 

Une revenante

Ah une revenante !!

Vous pensez peut-être que j’étais paresseuse
Ou bien que j’étais malade
Ou en voyage

Et bien rien de tout ça, j’ai un magnifique Mac pratiquement neuf et il m’a fallu trois semaines pour parvenir à corriger un énorme défaut.

 

D’un seul coup le mac s’est coincé, la souris et le clavier indisponibles, la même page à chaque ouverture et impossible de changer quoi que ce soit, j’avais une vieille souris et clavier de mon mac précédent mais que nenni ils ne sont pas reconnus, la maintenance s’est révélée totalement inefficace.

Alors là la colère grimpe, je supporte très mal ce genre de problème quand je pense au prix du Mac

Je me suis rabattue sur la lecture et j’ai enfilé une dizaine de polars pendant cette période

 

Bon alors tu nous racontes comment tu as fait ?

Et bien vive la jeunesse, ma petite fille m’a proposé une vieille souris à elle et là miracle mon problème fut résolu : temps passé 5 mn. Coût 0 €

Si cela vous arrive un jour mettez moi un message je suis devenue experte.

Et maintenant au boulot
J’ai peu commenté vos blogs car je n’aime pas taper sur l’Ipad, et bien entendu je n’ai rien écrit pour ce blog alors ……