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Rechercher : jules verne

  • Supervielle

     

    Quand nul ne la regarde
    la mer n’est plus la mer,
    Elle est ce que nous sommes
    Lorsque nul ne nous voit ....

    Jules Supervielle

     

    goyavier.jpg" Lui qui avait à sa disposition au moins deux continents, de l’Uruguay à la France, au moins un océan tout entier, l’Atlantique, des oiseaux fabuleux et l’arbre à goyaves, et les étendues superbes de la pampa, on le vit peu à peu jeter par-dessus bord l’exotisme, la couleur locale, la fantaisie volontaire, et se contenter de la moindre chose : être un homme vulnérable qui sent son coeur battre."
    " Dans le ton de Supervielle il y a cet instinct de l’inusité ou de l’imprévu qui donne à ses poèmes une grâce incomparable"

     

    Retrouvez Supervielle et l'Uruguay
    Le Livre
    : La Conversation des poètes - Claude Roy - Editions Gallimard


  • Bribes de César

    Puisque la saison se prête aux péplums pourquoi ne pas s'offrir une bribe de César 

     

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    « La colline entière était ainsi couverte de soldats ; il ordonna qu'en même temps les sacs fussent réunis en un seul point et que les troupes qui occupaient la position la plus haute s'employassent à le fortifier.

    Les Helvètes, qui suivaient avec tout leurs chariots, les rassemblèrent sur un même point ; et les combattants, après avoir rejeté notre cavalerie en lui opposant un front très compact, formèrent la phalange et montèrent à l'attaque de notre première ligne. »

     

    Le livre : La Guerre des Gaules - Jules César - Edition numérique 

  • Parle-leur de batailles - Mathias Enard

    Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants - Mathias Enard - Editions Actes Sud - 2010
    Un roman qui se place sous la protection de Kipling ne peut pas être mauvais, le titre magnifique étant de bon augure j’ai entamé ma lecture avec détermination.
    Un saut de puce pour se retrouver à Florence en 1506, à ma droite Michel-Ange, face à lui Jules II et ça ne se passe pas bien du tout, Michelangelo Buonarroti, pour le nommer correctement, travaille pour le Vatican depuis des mois mais l’argent n’arrive pas, le pape est très mauvais payeur, conscient de sa valeur et très en colère, Michel-Ange décide de quitter Florence et de partir pour Constantinople où le Sultan lui fait miroiter une fortune pour construire un pont sur le Bosphore.
    Qui résisterait ?
    Malgré la peur, Jules II est puissant et un peu teigneux si vous me pardonnez l’expression, c’est bien tentant, d’autant plus que le grand Léonard s’est proprement cassé les dents sur le projet. Alors pour Buonarotti c’est un appel irrésistible, s’enrichir ET damer le pion à Léonard de Vinci.
    Voir son nom retentir comme celui qui a dessiné les plans du pont sur la Corne d’Or et l’appat du gain l’emportent  sur la crainte qu’il éprouve envers les sbires de Jules II et envers sa peur de la mer et des naufrages.

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    La cour du Sultan Bajazet

    L’orient est une belle découverte même si l’inspiration côté architecture n’arrive pas aussi vite que prévu. Michel Ange flâne avec délices dans le coeur de la ville orientale, il a un guide cultivé et ..épris de lui, le poète Mesihi, une amitié teinté d’un peu d’amour se fait jour, mais Michel Ange est en proie à d’autres tourments car en homme de la Renaissance il a encore peur de satan et de l’enfer.
    Un séjour dangereux malgré tout car Vizir et Sultan ne badinent pas plus avec les engagements que le chef du Vatican.

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    Quand  Istambul s'appelait Constantinople

    Après le très violent et assez époustouflant Zone  voilà un roman paré des douceurs et tentations de l’orient, une part méconnue dans la biographie de Michel Ange, le portrait est plutôt réussi, une bio-fiction si vous me passez cette expression dont bien malin celui qui fait la part de l’invention de Mathias Enard et la part de l’histoire.
    C’est intelligent, c’est élégant sans afféterie, les chapitres sont courts et se lisent sans effort.
    Un défaut ?  un manque de souffle peut être mais je le dis sans vraie conviction.

    La citation complète de Kipling :
     « Puisque ce sont des enfants, parle-leur de batailles et de rois, de chevaux, de diables, d’éléphants et d’anges, mais n’omets pas de leur parler d’amour et de choses semblables. »

  • Bribes de génies

    Rencontre des génies

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    Camille et Paul

    « Camille sonne à la porte de Mallarmé, c’est au quatrième étage, étrange timbre pour une sonnette. Quelques fidèles sont déjà là, Oscar Wilde, Jules Laforgue, Henri de Régnier, Gustave Kahn. Ils fument, bavardent, boivent du café, feuillettent des livres autour de la table centrale, certains sont installés dans des fauteuils, d’autres debout près du Maître, pipe à la bouche, devant la cheminée de faïence blanche, on reconnaît le visage de Claude Debussy. »

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    Mallarmé et Saint Saëns

    « Camille Saint-Saëns est au piano, il joue pour les amis « La Marche royale du lion », le début du Carnaval des animaux qu’il vient de composer, il a cinquante et un ans. Mallarmé, quarante-quatre ans, Laforgue vingt-six, Debussy vingt-quatre, Paul Claudel dix-huit. »

    Le livre : Camille Claudel - Colette Fellous - Editions Fayard

  • Anecdotes Littéraires

    En ces temps de vacances et de partage je vous propose quelques anecdotes pour briller en société et pour gagner au Trivial Poursuit

     

    Dictionnaireanecdotes.gifSaviez-vous que  « C’est par mépris de l’Académie Française qui n’avait couronné ni Diderot, ni Barbey d’Aurevilly, ni Flaubert, qu’Edmond de Goncourt, à la mort de son frère Jules, créa une nouvelle académie. »

    Saviez-vous que « Le Prix Interallié fut créé en 1930 par des journalistes furieux que la Voix Royale de Malraux n’ait obtenu ni le prix Goncourt, ni le prix Fémina, ni le prix Renaudot. »

    Saviez-vous que dans les romans de Maurice Leblanc « Le nom de son héros vient d’un conseiller municipal de Paris : Arsène Lopin »


    Dictionnaireanecdotes.gifSaviez-vous que  « Le Grand Meaulnes, l’une des plus grosses ventes de l’édition française, ne trouva, l’année de sa parution, que quinze cents lecteurs »

    Saviez-vous que Chateaubriand en mal d’inspiration « recopiait pour Mme de Castellane des lettres écrites pour Mme Récamier »

    Saviez-vous que Stendhal « Pour se décrasser de la littérature lisait chaque matin une page du Code Civil »

    Saviez-vous que Voltaire fut « le premier auteur français à utiliser le mot anglais Spleen »



    Le livre : Dictionnaire des anecdotes littéraires - Denis Boissier - Editions du Rocher

  • La Gloire de mon père

    gloire de mon père.jpgLa Gloire de mon père - Lu par Marcel Pagnol - Editions La Librairie sonore Frémeaux et associés
    « Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers » Lorsque la voix de Marcel Pagnol entame le récit de son enfance, c’est toute la Provence qui s’invite. Les plus beaux passages du livre sont dans toutes les mémoires : Joseph le petit instituteur si fier de son fils, l’amour filiale de Marcel pour Augustine la jolie couturière, l’oncle Jules fameux propriétaire du parc Borély, le déboutonnage de Tante Rose et surtout  surtout l’arrivée à la Bastide Neuve dressée au milieu d’un « désert de garrigues »

    Ecouter Pagnol lire « La Gloire de mon père » c’est pendant un moment être transporté au pays de l’enfance heureuse, retrouvé le petit Paul qui « abordait le soir dans son lit, la philosophie des Pieds Nickelés. » , c’est partir en escapade avec Lili des Bellons.
    Tous les personnages sont extraordinairement vivants auréolés des souvenirs de nos lectures, on ressent au fond de soi la fierté du fils pour son père bouliste amateur et on est impatient de refaire avec Joseph le magnifique doublé de bartavelles.

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    Un désert de garrigues

    Même si vous l’avez lu de nombreuses fois, laissez vous séduire par la voix de Pagnol qui dit Patrick Frémeaux  « nous révèle un imaginaire intemporel qui est l’un des plus beaux chants d’amour à la Provence de notre patrimoine littéraire; un véritable hymne à la vie devenu l’un des fleurons de la mémoire collective des Français de toutes générations."


    Retrouver le livre chez Bénédicte