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Bribes de plaisir d'exister

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Jardin clos du Préfons 

« Petits jardins clos, je vous aime, jardins mystiques, tranquilles, silencieux, clos comme l’âme qui cherche à éclore »

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« Un traité de la connaissance des choses, commence avec la main qui touche, le regard qui erre, l’odeur d’une absinthe qui nous étourdit, un caillou que l’on serre dans le creux de sa paume, une étoile qui file avec un lait de nébuleuse, ou un frisson bleu sur l’eau des reflets et des rêves »

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« Je lis et les pages des livres bruissent de la rumeur du vent dans les arbres, des craquements secs dans les genets, d’une abeille qui bourdonne au bord d’une corolle. Je lis, je relis, et, relevant les yeux, j’ajoute aux pages des parcelles de l’été »

 

Le livre : Présence au monde Plaisir d’exister - Jean-Pierre Otte - Editions Le Temps qu’il fait 

Commentaires

  • Comment résister à ces mots « sur-naturels » ?

    L’ odeur de l’absinthe a particulièrement retenu
    mon attention car, cet été, une âme charitable
    m’a transmis une astuce que je m’empresse
    de partager : un simple bouquet de brins d’armoise
    chasse irrémédiablement les guêpes gâcheuses
    de repas au jardin !

    Les lignes de Jean-Pierre Otte nous ravissent comme toujours :
    prose ou poésie ? La réponse s’impose…tout naturellement !

    Merci, Dominique, de nous ouvrir sans cesse
    les portes de vos jardins secrets !

  • Je suis en plein dans les plantations d'automne, avant le repos de l'hiver et le printemps. Je gratouille la terre pleine d'espoir en installant les pots. On verra si le résultat est à la hauteur de ce joli poème.

  • Je découvre Jean-Pierre Otte et je m'extasie et frissonne de plaisir. Que ses mots sont beaux, profonds.
    J'adore. Je feuillette quelques pages de cet immense poète, et je sais que je reviendrai déguster d'autres pages encore plus belles.
    Merci Dominique pour cette nouvelle porte qui s'ouvre sur ces merveilles.. « La connaissance des choses commence par la main qui touche, le regard qui erre… » ...« On ne peut voyager loin si on ne sait voyager près »....

    «Ici, la sensation et le sentiment se rejoignent, le saisissement prend corps. Le paysage pénètre la peau. Le « grand Dehors » se loge dans les âmes de tous les « buveurs de vent ».

    Merci, vraiment.
    Douce journée.

  • Les extraits sont très alléchants, mais pour le moment j'ai des tas de livres en attente...

  • La sortie de ce livre m'avait échappé. Plaisir de lire des nouvelles de Jean-Pierre Otte ici.

  • C'est une merveille que ce livre qui présente ce qui peut être une solution pour l'avenir de notre monde : le plaisir d'exister.
    Bon week end !

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