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La Tanche d'or - Constantin Paoustovski

Constantin Paoustovski est un écrivain russe qui a vécu la révolution et le bolchevisme, parmi ses multiples écrits un peu oubliés aujourd'hui il y a des nouvelles.

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La Russie de toujours 

Les récits de La Tanche d’or sont un peu comme des souvenirs magiques, on plonge dans la Russie rurale avec onze nouvelles pleines de fraicheur comme si on passait ensemble une soirée auprès d’un bon feu en se racontant des histoires. Ce sont onze nouvelles qui vous entrainent dans la région natale de Paoustovski.

 

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Isaac Levitan Village en hiver

C’est la Russie des bois et des lacs, des longs hivers, de la première neige : 

« nous savions bien qu’en grattant la couche de neige molle avec la main, il serait encore possible de découvrir de fraîches fleurs sauvages; que le feu allait continuer à crépiter dans les poêles; que les mésanges allaient hiberner avec nous. L’hiver nous sembla alors posséder une splendeur analogue à celle de l’été. »

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Isaac Levitan 

Les petits matins de pêche, les étangs poissonneux,  les paysages de toujours : isbas, grands espaces et bouleaux magnifiques. Les personnages de toujours, le paysan, le garde forestier, le pêcheur, le chasseur. 

C’est intimiste on se croirait dans un tableau de Isaac Levitan, dans un monde d’harmonie où le temps n’a pas de prise
C’est tout au long une exaltation de la vie, les blaireaux se brûlent le museau dans les poêles à frire, des lièvres sauvent la vie des hommes, la pluie chaude résonne sur les toits et dans le jardin.

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Jour de printemps - Isaac Levitan

Ce sont des moments empreints d’une grande poésie alors que dans le même temps le stalinisme fait des ravages, peut être une façon pour l’auteur de célébrer malgré tout la vie russe. 

C’est la Russie de Tolstoï quand Levin fait les foins avec ses paysans, c’est la Russie de Tourgueniev et ses mémoires d’un chasseur, celle aussi qu’Ivan Bounine peint dans la Vie d’Arseniev. Une traduction parfaite.  

Une chronique chez Lire et Merveilles 

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Le livre : La Tanche d’or -Constantin Paoustovksi - Traduit par Alain Cappon -  Editions de l’Aube

Commentaires

  • Auteur complètement pour moi. Clin d'oeil : je lis actuellement un roman d'espionnage où il est question d'un village où a habité et peint Isaac Lévitan.

  • soit certaine que je vais m'intéresser à ce polar

  • pas un livre indispensable mais un beau moment de lecture

  • A trouver à la bibli

  • Oh, je suis contente de revoir ce livre, j'en garde un très agréable souvenir de lecture.

  • Désolée de n'avoir pas cherché qui l'avait lu et du coup je n'ai pas vu ton billet
    je vais mettre un lien vers toi

  • le voyage pour trois francs six sous

  • j'ai corrigé je ne sais pas pourquoi je me suis fourvoyé sur le prénom

  • Jamais rien lu de Paoustovski (si tu corriges son prénom, je te signale que tu as fait léviter Levitan sous la deuxième illustration ;-). Il semble que tu aies des arguments pour me pousser vers la lecture de nouvelles, décidément.

  • ah la correction automatique nous joue des tours parfois
    Voilà j'ai redonné au peintre son orthographe et à l'auteur son prénom Oufffff

  • Je suis une fan inconditionnelle de Makine. Est-ce que l'on retrouve aussi un peu de sa Russie à lui dans ce livre-ci ?

  • oui si tu lis l'avant dernier Makine que j'ai beaucoup aimé, c'est cette Russie là

  • Le tableau est magnifique... et comme j'aime les histoires se déroulant en Russie, ça pourrait bien me plaire.

  • des nouvelles tout à fait intéressantes

  • Si c'est la Russie de "Mémoires d'un chasseur", je suis preneuse immédiatement. Des bribes de ce texte me reviennent régulièrement en tête.

  • oui on n'est pas au temps des serfs mais c'est finalement la Russie de toujours

  • "Les Mémoires d'un chasseur" est incontestablement la grande oeuvre de Tourgueniev. Et je suis heureux de lire sous la plume de Dominique une référence à Bounine qu'on a un peu oublié et qui mérite bien des éloges. Quant au géant Tolstoï, tout le monde connaît ses monuments de la littérature, je crains cependant qu'ils ne fassent un peu d'ombre à des nouvelles sublimes comme "Maître et serviteur"..

  • Il faut absolument que je "parte en Russie", je mets des guillemets parce que nous avons planifié deux fois le voyage et que des catastrophes nous ont empêchées de partir (décès, accident). mais avec les livres on risque moins

  • je me disais aussi que je ne t'avais jamais suivi en Russie allez il est temps je serai une fidèle lectrice tu peux en être assurée

  • Heureusement qu'il y a des hommes qui chantent la nature et l'humanité quand d'autres choisissent les aventurières guerrières... Grands sont ces hommes, merci Dominique et merci pour ce choix de peintures d'Isaac Levitan !!! Bises, à bientôt. brigitte

  • un choix qui étant donné l'époque, devait être très audacieux

  • Des nouvelles d'un auteur soviétique peu connu, compte-rendu joliment illustré, merci. Je note les références, les nouvelles sont un genre que j'affectionne.

  • contrairement à moi qui ne fait que découvrir le monde de la nouvelle
    mais la Russie était un très bon prétexte

  • Quelle jolie suggestion de lecture. L'auteur m'était inconnu jusqu'à ce jour. Et le choix des illustrations est vraiment pertinent !

  • Au coin du feu....nouvelles-histoires? Mais c'est pour moi en ce moment!
    Tes illustrations sont si belles aussi, merci, bonne journée dame Dominique

  • Je connais mal la litterature russe de cette période, mais j'adore les auteurs russes du XIXe siècle. Je suis d'ailleurs plongé dans Tourgueniev en ce moment. Je note ce recueil et cet auteur.

  • je connaissais ses essais mais pas du tout ces nouvelles qui rappelle en effet Tourgueniev
    j'ai hâte de lire tes chroniques russes

  • Saviez-vous que les trois auteurs russes que vous citez sont issus de la même région ?

  • ah non je n'ai pas fait ce rapprochement là

  • A propos de Bounine dont il faut lire absolument :"la Vie d'Arseniev" qui lui a valu le Nobel, ne cherchez pas de biographie de cet auteur. Et c'est bien dommage, car il y a bien des choses à comprendre et à apprendre de cet homme romantique et quelque peu tourmenté qui a trouvé sa place dans le sillon de Tolstoï et de Tourgueniev, ce qui relevait d'une gageure ! Avant la révolution, le grand écrivain qu'il est était consacré en Russie !
    Que lui vaut cet oubli ou cette sous-estimation à tort : sa nostalgie envers son pays aux règles abolies ? Le dur exil, sa malchance d'être mort la même année que Staline, qui ne lui a pas permis un retour d'exil, ses portraits sans concession envers les paysans -mais envers lui-même aussi ?.. Il ne demeure pas moins que c'est un grand littérateur qui s'est largement inspiré de ce qu'il connaissait, car l'homme était intègre et exigeant. Ses tourments amoureux jalonnent ses romans. Son oeuvre est aussi un hymne à la nature quasi-mystique. J'ajouterai "la Nuit" à lire absolument. Une soif de vérité servie par une plume magnifique et sensible

  • Auteur méconnu, pratiquement introuvable dans les anthologies russes. Il faut dire que les Soviets n'ont rien arrangé.

  • tout à fait, il s'est perdu dans les montagnes de paperasses administratives qui délivraient les permis d'éditer au compte goutte

  • Auteur méconnu, pratiquement introuvable dans les anthologies russes. Il faut dire que les Soviets n'ont rien arrangé.

  • Auteur méconnu, pratiquement introuvable dans les anthologies russes. Il faut dire que les Soviets n'ont rien arrangé.

  • Auteur méconnu, pratiquement introuvable dans les anthologies russes. Il faut dire que les Soviets n'ont rien arrangé.

  • Auteur méconnu, pratiquement introuvable dans les anthologies russes. Il faut dire que les Soviets n'ont rien arrangé.

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