Milliers de boisseaus d'or en poussière broyés,
Par un coup de vent d'ouest complètement soufflés !
Au comble de la prospérité vint inévitablement le déclin, c'est le principe constant de la plénitude et du vide ; toutes richesses, dignités, gloires et splendeurs, d'un coup de pied seront réduites à néant, tel est le sort de l'éclat vernal du magnolia et des fleurs automnales du cannelier
Le livre : Les carnets secrets de Li Yu - Jacques Dars - Editions Philippe Picquier
Commentaires
A méditer très fortement en ces temps troublés ..
@ Aifelle : contente de te retrouver à nouveau avec nous
Si actuel, en effet!
Et toujours ces magnifiques rouges et ors...
Bon dimanche Dominique.
@ Colo : Bon dimanche, ici les flocons volent partout c'est donc un dimanche thé et livres
Ces carnets semblent plein de sagesse et comme ces couleurs sont flamboyantes! Ici tout est gris et pas encore de blanc mais on sent que c'est pour bientôt!
Ce livre est un de ces livres curieux et fascinant et il faudra un jour ou l'autre que je fasse un billet
Ici les flocons volètent mais hélas ne tiennent pas
Thé et livres?
Oh... j'arrive :)
Je t'emprunte Les carnets secrets de Li Yu et, promis, je ne fais pas de bruit....
@ Macile : tu aurais même le droit de parler, quand je lis je n'entends rien, cela m'a déjà joué des tours !!
Quel retard j'ai pris ici... Merci pour le thé, les voyages, la Russie encore et toujours, et les couleurs de la Chine.
La conscience du déclin rend encore plus sensible aux renaissances de chaque matin, de chaque saison, de chaque rencontre, non ?
@ Tania : heureuse de vous retrouver, l'opération déménagement est terminée ?
La Russie est très présente sur ce blog, j'aime ses paysages, ses écrivains, ses peintres alors ...