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Dans un livre j'ai lu que ...

La mode est aux petits livres, aux miscellanées en voici une qui se croque comme une friandise.

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« Dans un livre j’ai lu que ...  »
Une petite phrase que l’on a dit souvent, Eugène, l’auteur dont  vous ne saurez rien, a rassemblé pour vous tout ce qu’il a lu dans un livre ...Il en a fait un petit recueil dont voici quelques exemples pour vous mettre en appétit et vous amuser

Dans un livre j’ai lu que....
Dumas avait eu vingt-trois adresses différentes dans Paris, au gré de ses fortunes et de ses faillites.  C’était pour égarer les créanciers

Dans un livre j’ai lu que ....
"Tartuffe » fut régulièrement interdit : par le Parlement, par l’Archevêque de Paris en 1667, puis sous Charles x, puis pendant la Première Guerre mondiale, et enfin sous l’Occupation, Tartuffe est donc le baromètre de la liberté d’expression en France depuis quatre siècles."  
ah moi qui croyais que c’était la Princesse de Clèves

Dans un livre j’ai lu ....
"Qu’il existe 5193 mots d’origine française dans la langue turque "
Qui a dit que l’usage du français se perd ?

Dans un livre j’ai lu ....
"Qu’il existe 17000 livres consacrés à Proust. Et encore cet inventaire datait de 1992. Depuis le chiffre proprement phénoménal de 20 000 a certainement été atteint"          
Pour tout trouver ? taper « Recherche »

Pour terminer une petite histoire drôle

Dans un livre j’ai lu que les écrivains ont rarement l’audace et le culot littéraire d’un Graham Greene. A son éditeur américain lui suggérant de modifier le titre de son roman « Voyages avec ma tante » Greene répondit par un télégramme laconique : « Plus facile changer éditeur que changer titre.stop »


Mille autres anecdotes curieuses, savoureuses, drôles.


Les Editions Autrementproposent aux élèves, aux professeurs, aux amoureux des livres d’écrire la suite de ce petit livre grâce à un concours. A eux de dénicher des anecdotes vraies lues dans des livres et ils seront publiés !

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Le livre : Dans un livre j’ai lu que ...  - Eugène - Editions Autrement



Commentaires

  • Très bonne idée, surtout les remarques en bleu (qui sont de toi?) mais le livre semble invisible avec cette couverture si neutre! En revanche la tour de Babel des livres dans le ciel bleu me parle davantage!

  • @ mango : oui les couvertures blanches ne sont pas faites pour les blogs, il faut que les éditeurs y pensent :-)
    oui oui les commentaires couleur sont de votre serviteur !

  • @ Cathulu : vu tes goûts je suis certaine que tu vas t'amuser même si comme toujours dans ce genre de livre tout n'est pas au même niveau

  • @ Aifelle : elle m'a énormément plu à moi aussi

  • Dans le dernier livre ouvert cette nuit, j'ai lu que :
    - "La marine dans les betteraves, l'infanterie dans les tractions avant, l'aviation dans les imaginations, on peut dire qu'il ne manquait pas un bouton de guêtre !..."
    (César Fauxbras, La Débâcle, Allia).

  • @ JEA : elle mérite de prendre place dans une anthologie, le sujet est certes plus sérieux mais c'est peut être avec ceux là qu'il faut garder son sens de l'humour

  • La dernière (graham Greene) m'a fait éclater de rire!
    Hier j'ai appris qu'Eric Orsenna avait pris son pseudo dans le rivage des syrtes... j'en ignorais tout! Je ne savais même pas qu'orsenna n'est pas son vrai nom...

  • @ Keisha : je le savais na na nanère ! j'ai du le lire dans les débuts d'Orsenna cela m'est resté en mémoire car Le rivage des Syrtes est un livre que j'aime beaucoup

  • Oh ! J'adore ca les anecdotes concernant les écrivains ou leurs romans ! Je ne le savais pas pour Tartuffe ! C'est vrai que les mots de Greene et l'anecdote concernant dumas sont amusantes!

  • @ maggie : oui curieux que Tartuffe soit en tête des interdictions de ce genre
    les anecdotes sont savoureuses

  • Original et étonnant ce petit livre!! Je note!
    Oh le télégramme de Greene, très fort!

  • @ Nadael : comme dit Aifelle on voudrait voir la tête de l'éditeur

  • @ dimitri : c'est tout petit et on peut lire de façon décousue , idéal entre deux séances photos !

  • Un petit livre dans lequel j'aimerais bien picorer moi aussi. Reste à le dénicher en librairie car comme le dit Mango, je trouve la couverture un peu tristounette.

  • @ Zarline : couverture fade c'est certain et c'est d'autant plus incompréhensible que ça s'adresse éventuellement à des jeunes, mais si on regarde les couvertures des éditions autrement avec le parti pris du gris blanc rouge sont un peu ringardes

  • J'aime les petits livres de ce genre, à caler entre deux gros pavés ou pour les petits creux inopinés ;-) Je vais essayer de le dénicher !

  • @ Margotte : je suis comme toi il me faut des petites choses à glisser dans le sac

  • C'est délicieux... j'adore ce genre de petit livre que l'on ouvre à n'importe quelle page et qui offre à ce moment là sa note d'humeur ou d'humour... Grand merci. Bisous. brigitte

  • @ Plumes d'Anges : toutes les pages ne sont pas percutantes mais toutes sont drôles ou intéressantes

  • Comme Keisha et Aifelle, c'est Graham Greene que je préfère!
    Non, ce n'est pas curieux que Tartuffe soit en tête des interdictions. C'est une pièce qui va très loin dans la critique de la société; elle s'attaque à la religion, à l'hypocrisie, à tous ceux qui utilisent des valeurs auxquelles ils ne croient pas pour asseoir leur pouvoir, à ceux qui singent la vertu pour mieux s'élever dans la hiérarchie sociale. A l'époque de Molière le parti des dévots était tout puissant et le pouvoir de l'Eglise était le seul à pouvoir contrebalancer le pouvoir royal. Molière était très conscient de se mettre en danger en écrivant Tartuffe, il risquait sa tête! C'est pourquoi il fait intervenir le roi dans le dénouement de sa pièce pour se le concilier et il précise bien que c'est aux "faux" dévots qu'il s'attaque. Mais personne ne s'y trompe ni au XVIIème ni au cours des siècles! Des Tartuffes, de nos jours, il s'agit de regarder parmi nos hommes ou femmes politiques pour en trouver à la pelle.

  • Comme Keisha et Aifelle, c'est Graham Greene que je préfère!
    Non, ce n'est pas curieux que Tartuffe soit en tête des interdictions. C'est une pièce qui va très loin dans la critique de la société; elle s'attaque à la religion, à l'hypocrisie, à tous ceux qui utilisent des valeurs auxquelles ils ne croient pas pour asseoir leur pouvoir, à ceux qui singent la vertu pour mieux s'élever dans la hiérarchie sociale. A l'époque de Molière le parti des dévots était tout puissant et le pouvoir de l'Eglise était le seul à pouvoir contrebalancer le pouvoir royal. Molière était très conscient de se mettre en danger en écrivant Tartuffe, il risquait sa tête! C'est pourquoi il fait intervenir le roi dans le dénouement de sa pièce pour se le concilier et il précise bien que c'est aux "faux" dévots qu'il s'attaque. Mais personne ne s'y trompe ni au XVIIème ni au cours des siècles! Des Tartuffes, de nos jours, il s'agit de regarder parmi nos hommes ou femmes politiques pour en trouver à la pelle.

  • @ Claudialucia : je te suis totalement, rien de surprenant que Tartuffe ait été une des oeuvres de Molière où il pris le plus de risques mais je n'imaginais mas l'interdicition se prolonger aussi tard, la guerre de 14 ? pendant l'occupation ? ça je l'ignorais tout à fait

  • @ bénédicte : bonne lecture, amuse toi c'est souvent savoureux

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