Coup sur coup deux petits livres m'ont emporté au royaume des anges et des saints.
Prêt pour un petit voyage qui devrait vous valoir l'indulgence plénière ?
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Coup sur coup deux petits livres m'ont emporté au royaume des anges et des saints.
Prêt pour un petit voyage qui devrait vous valoir l'indulgence plénière ?
L' Europe de Londres à Esztergom
Mon troisième billet européen sera double car Patrick Leigh Fermor a écrit deux volumes qui se font suite et je ne pouvais pas vous parler de l’un sans l’autre
Un jour de décembre 1933, un jeune homme de dix-huit ans décide de partir à pied « Comme Childe Harold ! » pour traverser l’Europe, de la Corne de Hollande jusqu’au Bosphore.
Patrick Leigh Fermor, écrivain-voyageur d'origine britannique a retracé ce voyage en deux livres magnifiques Le temps des offrandes et Entre fleuve et forêts
Toujours à la recherche de récits de voyage quand ces livres sont parus en 1991 je les ai achetés sans savoir qu’il serait mes préférés dans une bibliothèque pourtant riche de livres de ce genre.
Un peu plus tard je découvrais chez Bernard Pivot le visage de l’auteur, ce n’était plus évidemment le jeune homme fringant du livre mais je dois dire qu’il portait encore beau.
Récit de voyage et journal d’un jeune homme qui jusque là s’est contenté de vivre en dilettante, c’est donc en même temps un récit initiatique, celui de l’entrée dans un monde d’adultes, une pérégrination dans une Europe aujourd’hui disparue.
Après une scolarité très chaotique, échappant de peu (trop mauvais en math) à Sandhurst, le jeune homme s’interroge sur son avenir quand l’hiver par trop mélancolique fut venu.
Examinant les cartes il décide d’abandonner l’Angleterre et de
« traverser l’Europe comme un clochard ».
Le temps de rassembler un sac à dos, un bâton de marche, de glisser dans le sac carnet, crayons, une anthologie de vers et un petit Horace de poche, il débarque un matin de décembre à Rotterdam où « la neige s’empilait sur les épaules de la statue d’Erasme ».
Dans une taverne il annonce sa destination : Constantinople ! le patron « me fit signe d’attendre, produisit deux petits verres, les remplit d’un liquide transparent issu d’une longue bouteille en grès. Nous trinquâmes ; il vida le sien d’un coup et je l’imitai. Les oreilles pleine de ses souhaits de bon voyage et l’estomac brûlé par le bols, la main broyée par sa poignée d’adieu, je me mis en chemin. »
Dès les premiers jours il trouve chaque soir un gîte sans problème, parfois dans une grange, un édredon chez l’habitant ou dans une cellule de prison offerte aux voyageurs pauvres.
« Dès que pointait une ferme ou un village, j’entrais dans le monde de Pierre Brueghel.»
Les chemins glacés, des landes couvertes de neige « la couleur, la lumière, le ciel, l’amplitude de l’espace, l’étendue et les détails des villages et des villes s’entremêlaient pour tisser un charme merveilleusement consolant et réparateur. »
La Hollande vite traversée il entre en Allemagne « La barrière était peinte en noir, blanc et rouge, et je discernai bientôt le drapeau écarlate avec son disque blanc et sa croix gammée. »
La journée il marche en déclamant tout ce qu’il sait de poésie anglaise, de tirades de shakespeare, Pour passer le temps en marchant, il récite à haute voix « la plupart des Odes de Keats » ainsi que Tennyson, Browning et Coleridge. De la poésie française et quand la journée est longue il a recours au latin, Virgile et son Enéïde, la Pharsale et bien sûr Horace toujours présent.
Le soir il respecte un rituel « je m’installais devant une lourde table d’auberge, avec ma neige fondante, des fourmillements dans tout le corps et, à portée de la main, du pain, du vin, du fromage et mes papiers, mes livres et mon journal. »
Il est heureux !!
Les haltes sont parfois un rien coquines, quelques jours passés chez deux jeunes filles où il écluse la cave du propriétaire des lieux sans vergogne tel un « bois-sans-soif »
Il est à Ulm un jour de marché, une ville magnifique où il se serait attardé s’il avait pu deviner que « les trois quarts de la vieille ville périraient dans les flammes et les bombes quelques années plus tard »
A Munich une halte un peu trop prolongée à la Höfbrauhaus lui valut une superbe Katzenjammer, son vocabulaire allemand s’est brutalement élargi jusqu’à la gueule de bois.
Ayant déposer tous ses bien dans une auberge de jeunesse avant cela, le lendemain est dur, tout à disparu, le sac, son argent, son journal.
Le gouvernement bienveillant de sa Majesté lui permit de poursuive sa route en lui allouant un prêt.
Munich et la Höfbrauhaus
Ici intervient la première halte d'un genre nouveau et qui va devenir un rituel.
Des amis de sa famille ont écrit un peu partout en Europe pour que l’on accueille ce vagabond dissipé. Ces étapes de schloss en palais sont les bienvenues après le confort précaire des granges, une hospitalité pleine de noblesse, un bain chaud, parfois un bon whisky et toujours l’accès à de somptueuses bibliothèques.
Un petit Horace in-12 est venu remplacé celui disparu et « il ennoblit aussitôt le clochard que j’étais en fait »
En janvier 1934 il est à Salzbourg, il lorgne sans espoir vers les sommets enneigés rêvant de ski, un nouveau Schloss, une nouvelle recommandation et le soir il paie son écot en racontant son voyage.
Faisons des sauts, Linz, l’abbaye de Melk
Vienne enfin, Vienne, « La splendeur d’une capitale et l’intimité familière d’un village.»
Là, grâce à un compagnon de rencontre, il va gagner quelques sous en crayonnant des portraits mais n’oubliera de voir ni le ring, ni la crypte des capucins, ni les musées. Trois jours se transforment en trois semaines, il est temps de reprendre la route.
Il va devoir ajouter deux langues à son répertoire dans les villes et villages traversés
« le petit brouhaha de magyar et de slovaque étaient noyé par les voix parlant allemand prononcé à l’autrichienne ou avec l’accent invariable du hongrois. Le plus souvent on conversait en Yiddish, dont l’inflexion allemande me faisait toujours croire que j’allais saisir un semblant de sens. »
A Vienne il a fait connaissance de Hans qui est tchèque et qui va lui proposer un détour jusqu’à Prague.
Trois jours bénis où il tombe amoureux de la ville, Prague dont Patrick Leigh Fermor dit « Aujourd’hui quand je regarde les photos de cette belle ville perdue, le charme opère encore »
A l’heure ou PL Fermor écrit Prague est encore une ville derrière le rideau de fer !
La fin de cette première grande étape arrive, l’hiver s’en est allé, notre vagabond va faire une dernière halte dans un château, chez le Baron Pips qui l’accueille un livre de Proust en main « J’ai commencé le premier volume en octobre et j’ai poursuivi ma lecture tout l’hiver.(...) Je me sens si proche de tous ces personnages, je suis au désespoir à l’idée de les quitter »
Les boiseries de la bibliothèque sont invisibles sous les livres, le baron à un air de Charles Haas et fait un peu l’éducation du jeune homme « Ces jours passés à Kövecses furent une période de complet bonheur et une étape importante dans mon évolution personnelle. »
Esztergom sur le Danube
Quelques villages hongrois, des douaniers qui le prennent pour un contrebandier et notre Child Harold va passer sa première nuit à la belle étoile, le printemps est là, les cigognes sont revenues, et le dimanche de Pâques au milieu de la foule endimanchée il va atteindre Esztergom
« sur le quai, les quelques personnes encore
La lecture de Purge de Sofi Oksanen m’a bien sûr énormément plu, par delà ce roman j’ai voulu en savoir un peu plus sur cette histoire des Pays Baltes, le livre de Sandra Kalniete" En escarpins dans les neiges de Sibérie" est venu m’éclairer et du même coup apporter un complément bienvenu au livre de Sofi Oksanen.
Deux petits pays qui ont vécu des tourments identiques et ont retrouvé leur liberté au début des années 90. Ce que Sofi Oksanen a si bien su rendre dans son roman qui se déroule en Estonie trouve un écho très fort dans le récit familial de Sandra Kalniete qui lui vient de Lettonie.
Pour mieux comprendre ce qui s’est passé dans ces pays une carte des années 20 qui montre les deux pays pris en étau entre l’Allemagne belliqueuse et expansionniste et la Russie soviétique prête à faire main basse sur la Pologne, la Finlande et les Pays Baltes
La Lettonie connaît quelques années d’indépendance pendant lesquelles le niveau de vie croît, la vie est douce, la jeunesse studieuse (le plus fort taux d’étudiants de l’Europe de cette période).
La signature du Pacte Germano-Soviétique va marquer la fin de cette indépendance et pendant 50 ans les Pays Baltes vont connaître invasions barbares et oppression politique sous le joug communiste.
Ce sont trois vagues qui vont se succéder : L’URSS occupe les territoires sitôt le Pacte signé, la population subit une première vague d’arrestations, exécutions, déportations. Les familles, les individus sont convoyés vers la Sibérie, vers des camps de travail ou des Kolkhozes.
Dans son livre Sandra Kalniete décrit le martyr de son grand-père maternel qui mourra en captivité, de sa grand-mère et de sa mère déportées toutes deux. Elles vont devoir survivre aux maladies, au travail forcé, à l’absence de nouvelles du reste de la famille, et surtout à la terrible famine qui va les accompagner les 10 premières années de cet exil forcé.
Elle décrit la joie qui nous parait stupéfiante, lors de l’occupation allemande car pour les Lettons tout valait mieux que les communistes. Une partie de la population collaborera comme dans tous les pays envahis et une partie de la population masculine sera contrainte de rejoindre les rangs de l’armée allemande pour combattre sur le front russe.
C’est lors de la déroute allemande et de la nouvelle invasion soviétique que la famille de son père est arrêtée et déportée.
La mère de l’auteur Ligita et son père Aivars se rencontrent en Sibérie, Sandra dit « Je suis née au goulag le 22 décembre 1952 au village de Togour, district de Kolpachevo, région de Tomsk »
Elle n’aura ni frère ni soeur « Nous n’enfanterons plus d’esclaves » décidèrent ses parents lorsque la police leur demanda d’inscrire leur fille bébé sur la liste des déportés.
La mort de Staline apporte quelques améliorations à la vie des prisonniers mais il faut attendre 1957 pour que la famille soit autorisée à rentrer en Lettonie.
Sandra Kalniete s’engage dans le combat politique et la lutte pour l’indépendance de la Lettonie dans les années 80. Ce n’est qu’en 1994 que tous les membres de sa famille seront définitivement réhabilités.
J’ai aimé ce témoignage qui éclaire une période très sombre dans ces pays, on sent dans le récit l’incompréhension devant l’inertie des alliés à la fin de la guerre face à l’URSS toute puissante, les peuples de ces pays se sentent les oubliés de l’histoire.
Sur certains sites j’ai trouvé des réactions sévères à ce livre et Sandra Kalniete est accusée comme le gouvernement Letton de faire silence sur le sort des juifs de Lettonie et sur une adhésion au fascisme des habitants.
On sait que le sort des juifs dans les Pays Baltes fut terrible et Sandra Kalniete y fait quelques brèves allusions mais défend le peuple Letton sur ce sujet. Ceci n’enlève rien à la réalité du sort de sa famille tant paternelle que maternelle.
L’auteur est aujourd’hui Commissaire Européen.
Rectification grâce à Gilles un français de Lettonie
Mme Sandra Kalniete n'est plus Commissaire Europeen (elle l'a ete brievement en 2004), mais Depute Europeen depuis les elections de Juin 2009.
Elle a ete dans le passe Ambassadeur de Lettonie en France (1997 - 2002), puis Ministre des Affaires Etrangeres de Lettonie(2002 - 2004).
Ces deux livres l’un par sa qualité littéraire, sa force, sa densité et l’autre par la véracité du témoignage, sont deux livres qui ont trouvé place dans ma bibliothèque.
Pour poursuivre : le blog de deux jeunes étudiants journalistes et Une histoire de la Lettonie et un point de vue contradictoire
Les billets sur Purge sont nombreux et je n'apporterai pas ma pierre à l'édifice, je me contenterai d'une petite compilation et pardon à ceux ou celles que je n'ai pas cité, il y en a trop.
Le Goût d’Aifelle
Un roman incontournable, âpre, d'une complexité et d'une force rares, dont je sors très bousculée. A lire absolument.
La Ruelle Bleue
Elle a su magistralement rendre les sentiments d’oppression, de crainte, de lâcheté, de honte… Ses personnages de femmes sont intenses, vibrants, extraordinairement convaincants.
Télérama
Purge plonge les mains dans le sang poisseux et glacial qui fut versé en Estonie,
Chroniques de la rentrée littéraire
Il fallait ce roman au titre incisif pour mettre en lumière un pays souvent oublié.
Le blog de Dasola
J'avoue que je n'ai pas tout compris de la situation politique de l'Estonie
Pour Wodka c’est http://wodka.over-blog.com/article-sofi-oksanen-purge-60207113.html
roman à la construction parfaite
Libération
Derrière la grande histoire, Sofi Oksanen parle de violence sexuelle sur les femmes, de leur résistance silencieuse, de leur tribut aux guerres toujours tu.
Keisha
Vraiment le roman choc qu'il ne faut pas hésiter à découvrir!
Quand on est un peu accro à un auteur on saute sur tout ce qui parait, sans se poser trop de questions, par fidélité en somme.
C'est ce qui m'a fait acheter ce livre et non seulement je n'ai aucun regret mais j'ai des petites étincelles dans les yeux.
Attention c'est un livre qui date un peu, enfin tout est relatif, mais quand même, les articles ont été écrit par P Rumiz pour les journaux dans les années 2003 à 2006. Mais qu'importe car ils mettent déjà l'accent sur les changements que connaissent les territoires de montagne, en Italie, en Suisse, en Autriche et en France. Et aujourd'hui les choses n'ont fait qu'empirer.
Paolo Rumiz a entrepris un voyage de 7000 Km le long des Alpes et des Apennins, son voyage l'emporte du golfe de Kvarner jusqu'au bout de la botte italienne.
Golf et îles de Croatie
Les Alpes pas de problème, je voyais bien les paysages, les lieux, les vallées, les sommets. Par contre les Apennins c'était plus nébuleux pour moi malgré plusieurs séjours en Italie ça ne me parlait pas vraiment.
Mon regret ? Ne plus avoir sous la main l'équivalent du fabuleux atlas que j'avais enfant, celui du Reader Digest qui à l'époque m'a fait voyager partout, l'Europe était mon terrain de jeux et j'ai passé bien des heures penchée sur les doubles pages à la taille démesurée ( il faut dire que j'étais petite et gringalette ) je me suis vengée sur ma tablette.
Vous êtes prêt pour le voyage ?
Un mot d'abord des moyens de circulation, à pied évidement, en vélo, et plus insolite en Topolino de 1954 « Sur le marché, c'est celle qui se rapproche le plus de la mule. » dit Paolo Rumiz
Tout commence dans les Alpes en Slovénie, surprenant voyage dans un pays qui n'attire pas l'attention et que les pages de Rumiz m'ont donné envie de découvrir même si le penchant des slovènes va plus vers les ours que vers les étrangers.
On navigue, car c'est bien de navigation qu'il s'agit, entre le pays des loups, des ours et du miel, le Tessin italien, les sommets avec Walter Bonatti un guide idéal dans les Alpes ou Mario Rigoni Stern qui devait disparaitre peu après.
Walter Bonatti
Ce début de voyage m'a enchanté et a ravivé des journées en montagne, des cueillettes de fleurs, des photos de sommets, des vallées presque inconnues, des glaciers et de somptueux coups de soleil.
Une belle randonnée dans les Alpes que j'ai parcouru au fil des années et le récit de Rumiz a réveillé bien des souvenirs pour moi.
On croise des musiciens, des experts, des gardiens d'auberges de montagne, il est à Chamonix juste avant que ne soit décidé la réouverture aux poids lourds après la catastrophe du tunnel du Mont Blanc, entrainant la catastrophe écologique qui sévit aujourd'hui si vous avez écouté les dernières constations sanitaires sur la vallée de l'Arve.
Il évoque la catastrophe du Vajont en 1963 qui tua 2000 personnes et anéantit une partie de la Vénétie.
Ces Alpes où la neige est de plus en plus rare, où les stations plongent dans un marasme économique et écologique.
On croise Õtzi l'homme des glaciers découvert par Helmut Simon, avec autour de cette découverte un peu de ce qu'à connu chez nous la Grotte Chauvet et les enjeux médiatiques qui s'y rattachent.
Les Apennins c'est différent, je ne me sentais pas en pays connu. Ces montagnes nécessitent la lenteur, la recherche d'une certaine harmonie. Les lieux ont été parfois saccagés, parfois épargnés, les témoignages sont là pour appuyer les propos.
Et puis les Apennins vivent encore dans l'ombre d'Hannibal.
Traverser ces montagnes « sans croiser un gendarme ou une autoroute » cela tient d'une gageure. On peut lire les marques sur le paysage de la désertification, du manque d'eau, l'installation de la « grande peur climatique »
Paolo Rumiz déniche une Topolino, datant de 1954. Un véhicule pour se faire instantanément des amis. La sienne prend l'eau, a des ratés mais avance vaille que vaille.
On s'enfonce dans « un labyrinthe aussi fascinant qu’infini » qui va des côtes ligures jusqu'au bout du bout de la Calabre.
On navigue dans des villages déserts, uniquement habité de vieillards et de leurs auxiliaires de vie, Paolo Rumiz rivalise d'anecdotes pour faire oublier la tristesse des lieux.
Vous pensez que cela va vous plomber le moral ? Et bien pas du tout, l'humour de l'auteur est là, et puis il y a ces personnages hors du temps qui enchantent le récit.
Certains noms de lieu ne parlent pas à nos oreilles françaises et la magie d'internet est là pour combler le vide
« Vous verrez des merveilles. Des fleuves de lumière, des villages abandonnés, des maquis impénétrables, des cascades.»
Un journal de voyage plein de surprises, sans GPS mais avec carte. Des sites hors des itinéraires touristiques, où la cuisine est savoureuse et les villages dépeuplés.
Un livre par un écrivain de la lenteur, pour les fous de voyage, de montagne, de protection des territoires, d'écologie.
Pour clore ce billet je laisse la parole à Paolo Rumiz
« Parti pour m'échapper du monde, j'ai fini, au contraire, par en trouver un autre : à ma grande surprise, mon voyage s'est transformé en révélation d'un univers vivant et secret. Je l'ai décrit avec rage et émerveillement. Émerveillé par la beauté fabuleuse du paysage humain et naturel, mis en rage par le pouvoir qui n'en tient aucun compte. »
Le Livre : La légende des montagnes qui naviguent - Paolo Rumiz - Traduit par Béatrice Vierne - Editions Arthaud
Je vous quitte une petite semaine pour des histoires d’oeufs, de lapins et de cloches
A bientôt
Je m'accorde une petite pause
A très bientôt