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Rechercher : il pleuvait des oiseaux

  • Bribes de bois et de cabanes

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    « La nuit dernière, j’ai dormi dans la cabane après être allé nager, dans la soirée, dans l’eau des fossés où les herbes commencent à pousser. Sous la lune presque pleine, la lumière restait si vive qu’on ne pouvait décemment pas parler d’obscurité. À quatre heures moins dix, j’ai été tiré de mon sommeil par une fauvette à tête noire qui sautillait sur le toit. Juste après, elle a lancé le plus somptueux gazouillis dont on puisse rêver, avant d’être rejointe bientôt dans le clair-obscur par d’autres oiseaux. »

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    Fauvette à tête noire 

    « J’ai aussi un wagon de chemin de fer, que j’ai fait transporter dans l’un de mes champs, il y a de cela des années. Y dormir ou y travailler, c’est comme partir en voyage. Un frêne qui pousse juste derrière caresse le toit de ses branches, et joue des airs syncopés sur le tuyau de cheminée quand souffle le vent. » 

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    « Le perce-neige, l’anémone des bois, la primevère, la digitale et l’ail des ours ont tous ce pouvoir d’imprégner les sous-bois d’une teinte par la seule force du nombre. Cependant, la fleur de la jacinthe sauvage a une beauté préraphaélite particulière, elle qui pend la tête en bas en donnant à la tige la forme d’une houlette de berger. »

    Le livre : Wildwood  A travers les forets du monde  -  Roger Deakin -  Traduit par Frédéric le Berre  -  Editions Hoëbeke 

  • Ma vie dans les Appalaches - Thomas Rain Crowe

    Pour amateurs de nature writing

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                                      ©Chatree Maknual

     

    Si vous avez lu et aimé Walden, si vous avez lu et aimé Solitudes australes, si vous êtes fan du journal de Rick Bass alors le livre de Thomas Rain Crowe est fait pour vous.

     

    1980 Thomas Rain Crowe prend la décision de vivre loin des villes, au coeur des Appalaches de son enfance en Caroline du Nord

     

    Seconde décision : vivre en autarcie, être capable de cultiver, pêcher, chasser ce dont il a besoin pour vivre.

    Première étape : construire une cabane rudimentaire « en bordure du champ de Zoro » son ami,  pas d’eau courante, pas d’électricité mais un pays où « le cerf et la colombe vivent leur vie au même rythme »

    Sa décision le classe immédiatement dans la case « émule de Thoreau » , il apprend à couper et à stocker son bois, planter ses légumes, faire son pain, élever des abeilles et aussi, car il faut bien vivre joyeusement, fabriquer sa bière. 

     

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                     Les appalaches en Caroline du nord

     

    Les objets quotidiens prennent une énorme place, la faux, la scie deviennent des compagnes dont il faut prendre soin, créer et soigner un « potager de montagne » est un art difficile qui demande réflexion, la pêche vous incite à « penser comme le poisson que l’on pêche » bref on est pas loin du paradis.

    Echapper à la société de consommation oui mais sans couper les ponts avec la civilisation et les amis. Lorsque la solitude se fait pesante 

     

     

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    Ce retour aux sources se lit avec bonheur, les mots coulent, la poésie est présente mais aussi le réalisme lié à une vie parfois dure. 

    Dans un chapitre qui m’a beaucoup intéressé il parle des « nouveaux naturalistes » des écrivains, des scientifiques qui ont oeuvré pour la protection environnementale. L’un deux a attiré mon attention et je vous en parlerai prochainement. 

    Mes deux chapitres préférés Sous la neige et Une marche en forêt.

    Pour vous convaincre :

    « Presque trente centimètres de neige sont tombés pendant la nuit. Une fois que le feu a repris et réchauffé la maison, j’entrouvre les fenêtres et je peux ainsi entendre, en stéréo, les bruits des oiseaux en train de manger dans la neige - un choeur animé de pépiements, de trilles et de cris perçants. Une symphonie, en fait, au vu de leur état d’anxiété, plus proche d’un combat que d’un cocktail mondain. Quand les montagnes sont couvertes de neige et de glace, les oiseaux doivent toujours manger, par jour, l’équivalent de leur poids en nourriture, mais comme leurs aliments habituels ont disparu, se nourrir prend un tour bien plus sérieux. »

     

     

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    Chaque chapitre nous fournit une citation de ses auteurs préférés : Snyder, Emerson, Thoreau bien sûr et Whitman et chaque chapitre se termine par un poème, certains m’ont infiniment plu.

     

    En un temps secret une fleur

    de velours lisse peut devenir côtelée

    Pleurer ou s’accrocher

    à la lumière pour s’assécher

    Etre du nectar brillant sur la peau

    Un ciel où pêcher le miel

    Dans un breuvage d’étoiles

     

    L’auteur est un ami d’Allen Ginsberg et de Gary Snyder et des poètes de la Beat Génération. Publié aux Etats-Unis en 2005 c’est une excellent idée des éditions Phébus de nous offrir cette traduction.

    Aujourd’hui Thomas Rain Crowe a quitté sa cabane des Appalaches, il continue à travailler pour des revues écologiques, le poète c’est fait traducteur.

     

    L'avis de Pierre Assouline

     

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    Le livre :  Ma vie dans les Appalaches - Thomas Rain Crowe - Traduit par Mathias de Breyne - Editions Phébus 

     

     

  • Un maître Zen

    Retrouvailles avec un vieil ami. Dans ma bibliothèque il y a un petit rayon à part où se nichent des livres qui me sont particulièrement chers. 

    Jacques Brosse fut écologiste avant l’heure et chose plus rare encore : moine zen. 

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    Il fut un poète écrivain et tint un journal qui fut publié à deux reprises. C’est de ce journal que je veux vous parler.

    Les deux livres furent publiés à presque vingt ans d’intervalle, ce journal est une petite merveille littéraire. L’auteur et sa femme ont habité successivement deux domaines, deux vastes propriétés transformées en quasi réserve en particulier pour les oiseaux. Quand le journal commence le couple vient de quitter La Devinière dans la Sarthe pour s’installer dans le Périgord près des Eyzies, au Verdier.

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    © Les ailes de l'Aisne 

    Il nous fait partager sa découverte des lieux, son exploration quotidienne des chemins, des futailles et des sources. Au jour le jour il recrée pour nous l’atmosphère du Verdier 
    « la pleine lune orangée, rougeoyante sur ses bords, dans le ciel bleu lavande au-dessus des collines noires. »
    Les jours de plantation qui lui apparaissent comme les plus importants
    « De dix heures du matin à dix heures du soir, j'ai fait apparemment beaucoup de choses. Une fois couché, une seule me semble utile : en vue des labours, j'ai dépiqué et mis en nourrice les six poireaux survivants du potager »

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    parfois se cache l'orchis morio © Liliane Pessotto Bernard Lemoine

    Ses textes sont courts, la pensée va profond mais avec une belle économie de mots car il est soucieux de concision « La peur constante dans tout ce que j'écris d'en avoir trop dit, ou pas assez, pour me faire comprendre. » 

    Ces fragments de pensée sont enrichis par le grand connaisseur des arbres, des oiseaux, il fut l'un des créateur du Parc de la Vanoise et on retrouve dans son journal son souci de dire juste.
    Il fut l’ami de Claude Levi-Strauss et d’Albert Camus et certaines pages sont consacrées à de belles rencontres et à quelques voyages lointains ou non.
    Sarlat, Venise, la Cène à Milan pour laquelle il nous gratifie de quatre pages superbes. 

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    « S’enfoncer dans les ruelles, le passage Henri de Ségogne, l’impasse des violettes, la rue du Présidial ou celle de la Salamandre, ce n’est pas seulement changer brusquement d’époque, mais retrouver au fond de soi une nostalgie que l’on ignorait peut-être pour la vie lente, discrète de nos ancêtres. »

    son bonheur du jour à lui est un carnet de notes, son registre,  où il engrange de mois en mois ses observations, ses émerveillements, parfois aussi ses colères.

    Jacques Brosse développe avec son journal un art de vivre au sein d’une campagne qui est sa respiration, il a lâché sa plume peu après la fin de son journal, il avait 86 ans.

    Ces deux livres d’heures ne sont jamais très loin de moi car j’ai un plaisir renouvelé à chaque lecture, un éternel instant.

    « une rencontre avec un oiseau, une fleur, un insecte, ça suffit. Il faut juste prendre son temps et utiliser ses sens pour découvrir son bonheur du jour. » 

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    Les livres
    Le chant du loriot ou l’éternel instant - Jacques Brosse - Editions Plon 1990 à chercher d’occasion
    Le Bonheur du jour - Jacques Brosse - La Table ronde  2008

     

  • Augustin Frison-Roche

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    Comment dit-on quand on ressent un véritable coup de foudre ?  Que ce soit en littérature, je me souviens encore où j’étais lors de ma première lecture de Steinbeck; que ce soit en musique, je me souviens de ma première écoute de La jeune fille et la mort de Schubert.
    En peinture je me souviens du premier tableau de Bosch que je vis à Bruges, des tableaux de Brueghel à Vienne. 

     

    Aujourd’hui j’ai eu un coup de foudre absolu pour un jeune peintre, Augustin Frison-Roche

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    © Photo Cassania Sarrazin 

    « Je vois l’art comme un miroir de l’âme »

    Les tableaux découverts sur internet m’ont à la fois émerveillé et ému. Un vrai choc pictural.

    Alors bien sûr je suis allée fouiner et j’ai trouvé un livre qui est maintenant à mes côtés et comme il n’est ni gros ni lourd je peu le feuilleter, le poser et le reprendre sans arrêt depuis qu’il est arrivé chez moi.

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    Voilà ce que dit le préfacier Stéphane Barsacq

    « Fauves et fleurs, dragons et papillons, Augustin Frison-Roche les peint tous, comme les guerriers et les saintes, les forêts et les villes, dans une lumière comme venue du plus profond de l’être, une lumière qu’il a le rare talent de projeter sous un ciel d’or. Son éclat si moderne tient à la maîtrise d’une beauté sobre et fastueuse, où tout nous entretient, dans l’équilibre et la cadence, de la poésie et de la rêverie, des rythmes et des rites. » 

     

    Augustin Frison-Roche nourrit manifestement une foi vive, il dit avec des mots de poète « La beauté dans le monde est semblable au cheval ailé qui soutient l’homme avide de voir le ciel d’un peu plus près. »
    Il eu un maître et on sent aussi dans les tableaux un amour certain pour la poésie.

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    Il a reçu commande d’un retable pour la cathédrale de Saint Malo, il dit que son ambition est « d’aider les âmes à voir le ciel d’un peu plus près ».
    On peut maintenant, vous qui habitez Saint Malo, admirer trois panneaux  : le baptême du Christ, la Pentecôte et l’Agneau mystique et un retable : l’Apocalypse.

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    Les Loups 

    Dans le verger qui évoque l’Eden, le lion et l’antilope cohabitent, j’ai pensé aux tableau de Cranach.

    Les oiseaux dorés cohabitent avec les loups, les animaux qu’ils faut parfois chercher attentivement mais qui sont toujours là.

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    Un cerf splendide où la nature se fond totalement, les animaux sont entrés dans l’intimité du cerf, ils ont fusionnés avec lui, la chouette, les fougères, l’oiseau font partie du cerf.

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    La nature est un temple 

    Un tableau qui nous fait réciter Baudelaire 

    J’aime cette sensation de fusion dans ses tableaux. C’est un monde où la nature s’anime, effraye, émerveille.
    On ressent une recherche spirituelle dans son oeuvre

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    Oiseaux 

    J’ai été totalement envoutée, j’ai penser à Bosch bien entendu, aux peintres flamands avec leurs paysage, mais aussi aux peintres italiens nous installant au Paradis, aux icônes et aux peintures Byzantines, aux fresques de Pompéi,  bref c’est un feu d’artifices.

     

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    Le livre :  Augustin Frison-Roche - Peintures 2019 - 2022 - Editions Klincksieck 

  • Les Forêts de Ravel - Michel Bernard

    Tout d’abord un grand merci à Anne  et à Luocine qui m’ont donné envie de lire ce livre vers lequel jamais je ne serais allée.
    Il faut vous dire que si j’aime beaucoup Michel Bernard, je n'aime pas la musique de Ravel, ben oui désolée ! 
    Donc il a fallu toute leur force de conviction pour me faire lire ce roman et croyez moi je ne le regrette pas du tout.

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    Transportons nous en 1916, le compositeur a 41 ans, bien que réformé pour « une constitution jugée trop fragile » veut aller se battre. Il espère l’aviation ce seront les convois d’ambulances.
    « Il lui répugnait de poursuivre son existence comme avant alors que des millions d'autres hommes, riches ou humbles, humbles surtout, avaient été mobilisés pour défendre le pays ». 

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    Au gré des affectations il parcourt les zones de combat.C’est le temps où Verdun est sous les obus. 
    Son passage dans un château réveille en lui l’envie de la musique. 
    « Il attira à lui le tabouret, en régla le siège à sa taille et s’assit. Cela faisait des mois qu’il ne s’était pas trouvé dans cette posture autrefois quotidienne. Jamais, depuis la petite enfance, il n’avait été si longtemps séparé du piano. Ses mains se posèrent sur le couvercle et, les paumes épousant la courbe du bois ciré, l’ouvrirent doucement. Le clavier luisait sous la fenêtre. Du bout des doigts de la main gauche, il le caressa, sans appuyer, sur toute sa longueur. »

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    Alors il joue pour ses camarades, pour les gradés, pour les blessés 
    « Ces hommes, réunis au cœur du château, sur le bord de la Meuse où la bataille rejetait ses épaves, qui avaient vu d’autres hommes, jeunes et forts comme eux, mourir à leurs côtés, dans les draps et le silence de cet hôpital ou au milieu des vagues de terre ignobles et hurlantes dont ils étaient réchappés, qui avaient entendu leurs cris, leurs appels, leurs gémissements, leurs derniers mots, le souffle ultime de leurs agonies avant la paix et la mort, écoutaient le petit soldat pianiste de toute leur attention. »

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    Mais la guerre gagne du terrain et les moments de calme sont rares, Michel Bernard a de belles pages sur les oiseaux des forêts qui apaisent et inspirent Ravel « Assis dans l’herbe, le dos contre un gros tronc d’arbre, un carnet sur les genoux, comme il le faisait déjà aux Bois Bourrus, le compositeur notait au crayon le chant des oiseaux. »

    Un homme que la guerre a changé 
    « Il l’avait faite, cette guerre, comme tout le monde, mieux que beaucoup. Il l’avait vue de près, et la mort en même temps. Il s’était exposé et elle l’avait brûlé lui aussi. Elle avait décuplé son énergie. Les lignes sur le papier bougeaient et commençaient de trouver les chemins de son âme. »

    Les lieux ont une grande importance et il trouvera un havre de paix qui « s’ouvre sur la forêt et le ciel » Il recommencera à composer.

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    Maison musée de Maurice Ravel

    J’ai retrouvé dans ce roman la sensibilité de Michel Bernard, son écriture que j’avais tellement apprécié avec son roman sur Jeanne d’Arc. 
    On y voit un homme mélancolique, rêveur, un musicien qui compose un Concerto pour la main gauche pour honorer ceux que la guerre a atteint.

    Michel Bernard connait son sujet, il a lu tout Genevoix, et la guerre de 14 n’a pas de secret pour lui.
    Un roman où la musique est toujours présente, un récit d’émotions et de poésie.L’auteur a des phrases splendides sur l'inspiration musicale ou pour nous faire découvrir cet homme habité par la musique qui cherche la sérénité au milieu du chaos pour qui la forêt est un recours permanent.

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    Le livre : Les Forêts de Ravel - Michel Bernard - Editions de la Table ronde 

  • Tour du monde : Escale en Inde et au Népal


    "Je crois qu’on devrait s’en aller quelque part cet hiver"

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    Bus indien


    Un conseil
    « Le voyage vertigineux en bus est fort honorable, certes, mais la vitre d’une fenêtre vous sépare, laisse vos sens en jachère. A ces lois de la vie qui jamais encore ne furent écrites devrait être ajouté, pour tout adulte, un an de marche à pied en pays étranger. En tant qu’exercice d’attention, de confiance, de tolérance. »

    Une rencontre : Choegyal Tulku moine dont la famille a été massacrée par les Chinois
    "L'artiste offre du thé au jasmin et des pommes. Une simple branche d'amandier en fleurs dans un verre. La propreté du plancher, les traits nets de son visage, le frôlement délicat de ses mains, la langue qui effleure le monde sans égratigner ni blesser. Au bout d'un long moment seulement, nous remarquons qu'il pleut toujours dehors car, ici, à l'intérieur, tout est lumière. La distance entre la branche en fleurs et l'odeur du thé donne de la lumière. La distance entre la pomme dans sa main et l'éclat de son vêtement rouge. La simplicité. Il est un lama tibétain, assis très immobile et qui sourit."

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    Monastère au Népal

    Les lieux
    De Delhi au Népal du Râjasthan à la Suéde.

    Les hommes
    Amateur d’oiseaux, artistes, artisans, intouchables, moines dans un monastère, dissidents politiques, journalistes ou simplement amis.

    La nature
    Grues des neiges en voie de disparition,  antilopes bleues, et " forêts hérissées de termitières et peuplées de geais bleus "

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    Tout est proximité à Göran Tunström, les hommes et femmes rencontrés « Je n’ai jamais cessé d’être fasciné par ce qui se cache sous les visages de tous les jours. Quels royaumes ! Quelle lumière ! Nous ne sommes jamais ce que nous semblons être  »

    En conclusion
    "Marcher sur terre, c'est découvrir avec quelle indécence la vie est brève "


    Le livre : Partir en hiver - Göran Tunström - Editions Actes Sud - 1988 (disponible)