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  • Les neufs cercles - R.J Ellory

    Un jour dans le Mississipi

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    Voilà une lecture que j’ai fait sans trop y croire car les derniers livres d'Ellory m'avaient déçu et banco je me suis régalée.

    Quittons le froid et la grisaille pour le Mississipi et une chaleur folle. 1974 le shérif du coin, tout juste de retour du Vietnam, découvre intact le corps d’une adolescente morte depuis 20 ans. Pas simple dans ces conditions de trouver traces et témoins. C’est un combat qu’il engage pour déterrer les secrets enfouis.

    John Gaines, dont la mère est en train de mourir, est hanté par la violence et la mort qu’il a côtoyé à la guerre mais le mal peut aussi se nicher près de chez soi dans une petite ville américaine.

    Ellory use de la métaphore de Dante et notre shérif va effectivement traverser les cercles de l’enfer au fur et à mesure qu’il se rapproche de la vérité et que les cadavres s’accumulent.

     

    La touffeur qui règne sur la ville, le racisme ambiant des années 70, le traumatisme du Vietnam font de ce roman un polar tout à fait réussi, l’enquête se suit sans peine. 

    A lire sans modération avec à côté de soi une boisson fraîche pour résister à la moiteur ambiante.

     

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    Pour amateur de polar américain bien ficelé

     

     

  • Une saison pour les ombres - R J Ellory

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    Je n’ai fait aucun billet de polar pendant longtemps et là coup sur coup toc deux qui m’ont plu alors que je deviens un peu difficile.

    Direction Jasperville dans le Nord-Est canadien « Le trou du cul du monde, mais gelé jusqu'à l'os » Voilà vous êtes dans l’ambiance.

    Un pays de glaces, de froid 8 mois sur 12, où les hommes picolent, les femmes triment mais où le sous-sol est riche en fer et fait la fortune de la compagnie minière Canada Iron.

     

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    En 1984, Jack Devereaux a fui cette région hostile et construit sa vie comme spécialiste des incendies à Montréal.
    Le destin le rattrape quelques vingt-six années plus tard.

    Averti par la police locale, il apprend que son frère Calvis, ce frère qu'il a lâchement abandonné à l'aube de ses douze ans en compagnie de Carine son premier et unique amour à qui il avait promis ….bref aujourd’hui Calvis  a été arrêté pour tentative de meurtre, donc direction Jasperville.

    C’est retour vers le passé, vers le pays aux hivers interminables, aux étés de baignades et de piqures de moustiques.

    Un lieu où le bonheur est un vain mot, un endroit où l’on souffre et meurt sans jamais laisser de traces, un cadre hostile limitant fortement l'espérance de vie.

    Une jeune fille avait été retrouvée morte déchiquetée. Puis une deuxième deux ans plus tard, puis une autre encore. Pas de police sur place donc pas d’enquête.
    Calvis est accusé de meurtre, il accuse sa victime d’être le serial killer qui sévit à Jasperville depuis plus de trente ans.

    C’est parti pour un polar où l’ambiance fait tout. Noire, glauque, violente, torturée, car dit l’auteur :
    « Les hommes se punissent tout seuls. Dieu n'est là que pour porter le chapeau. »

    Jack va mettre à profit son savoir-faire professionnel afin de découvrir qui a tué ces jeunes filles.

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    Superstitions

    Jack est un personnage double, fort et sûr de lui mais en même temps fragile et torturé, en quête de rédemption, JR Ellory le dit en quelques mots « On est tous brisés, quoique chacun à un endroit différent »

    Un excellent polar, tant pour les personnages tous pleins de fêlures, que pour le décor et pour l’enquête, lente certes mais très bien menée.

    On côtoie le mal vrai ou supposé (ours et loups ont bon dos) Jasperville devient un personnage du roman.

    J’avais beaucoup aimé Seul le silence mais aussi deux romans d’Ellory, ensuite je n’avaient pas été séduite, j’ai retrouvé ici l’auteur des débuts.

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    Le livre : Une saison pour les ombres - J.R. Ellory -  traduction Étienne Gomez - Éditions Sonatine

  • Les Anges de New York - R.J Ellory

    Déception totale 

     

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    L’auteur me déçoit, son premier roman Seul le silence m’avait vraiment accroché et depuis ....

    J’ai fait l’impasse sur Vendetta car le sujet ne m’attirait pas vraiment, Les Anonymes m’est tombé des mains et malgré tout un peu maso j’ai récidivé.

     

    Je suis paresseuse aujourd’hui donc je vous livre la 4ème de couverture :

    Frank Parish, inspecteur au NYPD, a des difficultés relationnelles. Avec sa femme, avec sa fille, avec sa hiérarchie. C’est un homme perdu, qui n’a jamais vraiment résolu ses problèmes avec son père, mort assassiné en 1992 après avoir été une figure légendaire des Anges de New York, ces flics d’élite qui, dans les années quatre-vingt, ont nettoyé Manhattan de la pègre et des gangs. Alors qu’il vient de perdre son partenaire et qu’il est l’objet d’une enquête des affaires internes, Frank s’obstine, au prix de sa carrière et de son équilibre mental, à creuser une affaire apparemment banale, la mort d’une adolescente. Persuadé que celle-ci a été la victime d’un tueur en série qui sévit dans l’ombre depuis longtemps, il essaie obstinément de trouver un lien entre plusieurs meurtres irrésolus. Mais, ayant perdu la confiance de tous, son entêtement ne fait qu’ajouter à un passif déjà lourd. Contraint de consulter une psychothérapeute, Frank va lui livrer l’histoire de son père et des Anges de New York, une histoire bien différente de la légende communément admise. Mais il y a des secrets qui, pour le bien de tous, gagneraient à rester enterrés.

     

    Un héros qui pourrait être attachant, oui mais on l’a vu partout le flic alcoolo, violent, border line mais tellement sympa, et d’autres auteurs ( Ken Bruen, Burke et surtout Lawrence Block) l’ont fait avec beaucoup plus de talent.

    L’histoire est convenue au possible, on ne croit pas une seconde à sa confession chez le psy, ce qui sauve le roman c’est qu’on s’attache à l’enquête qui est bien menée, dommage que Ellory ne s’en soit pas tenu à ça et qu’il est fait dans le polar psycho machin, les grands mots sont lancés : culpabilité, rédemption ! mais ils tombent à plat. 

     

     

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    Le Livre : Les Anges de New-York - JR Ellory - Editions Sonatine 2012

     
  • En panne

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    Depuis maintenant pas mal de temps et pour des raisons très diverses j’ai du mal à lire.

    Pendant longtemps j’ai connu, mais vous devez connaitre ça aussi, des périodes où on lit moins, où on n’accroche pas aux romans ... bref des moments où l’on se tourne vers des valeurs sûres et des relectures.

    Mais les polars même si j’en lis nettement moins qu’autrefois, ont toujours pour moi l’attrait de la détente totale et parfois c’est non seulement utile mais indispensable. 

     

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    Voilà, je vous la fait courte maintenant j’ai lu trois polars de cette rentrée et ce furent trois échecs, trois ratages, trois erreurs quoi !!!

     

    D’abord il y eu, remarquez que là je me suis traitée d’imbécile car je me doutais vraiment du ratage, il y eu dis-je Millenium 4, alors que dire ? Si vous n’avez jamais lu de polar c’est bon vous pouvez y aller, si l’informatique vous passionne c’est pareil plongez ! dans le cas contraire passez votre chemin, une intrigue faiblarde mais des méandres difficiles à suivre à part pour un geek (c’est comme ça qu’on dit non ?)  

     

    Deuxième épisode, vous avez vu je vous le fais au suspense, Monsieur Ellory, alors lui c’est différent il nous a concocté un polar avec tellement de morts que vous devez faire comme avec les romans historiques vous voyez, il faut faire une liste car autrement on s’y perd.

    Problème problème la fin ne tient pas du tout, mais alors pas du tout ses promesses et du coup vous râlez d’avoir du ingurgiter autant de noms de victimes et autant d'autopsies, quoi !! tout ça pour ça !!!

     

    Je garde le pire pour la fin et j’en suis bien marrie, Dan Smith est de retour, j’avais bien aimé sa traque dans le froid et la neige dans le village , ici il fait repasser les plats mais comment dire la neige s’est transformée en gadoue, il cherche sa famille certes ça devrait nous inciter à l’empathie et bien pas du tout, il n’y a aucune atmosphère, quasi pas de suspense, on a du mal à croire à ses personnages, l’auteur a été victime du froid qui a sérieusement ralenti son savoir faire.

     

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    Bon voilà j’ai déversé tout mon agacement mais je suis certainement que parmi vous certains ne sont pas d’accord du tout ...je suis prête à la bagarre

     

    Les livres

    Hiver rouge - Dan Smith - Editions le Cherche Midi

    Millenium 4 - David Lagercrantz - Editions Actes sud noir
    Les Assassins - RJ Ellory - Editions Sonatine